John Mayer

Dimanche 2 Octobre 2011
EST REPUBLICAIN

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Samedi 24 Septembre 2011

LA TERRE DE CHEZ NOUS

22-09-11

EST REPUBLICAIN

Septembre > Octobre 2011
Grand Besançon

13 Mai 2006
«Peintre figuratif, Mayer est un coloriste talentueux...Ce qui frappe dès l'abord, c'est la précision. Les contours sont d'une netteté admirables, les teintes sont pures, bien qu'étant le résultat de diverses applications.»   

J.FERRY - Les Affiches de la Haute-Saône

10 février 2006

Depuis deux ans à Besançon, John Mayer a quitté l'Amérique pour porter son regard étrange sur notre environnement quotidien.

«Ce qui frappe en premier c'est ce perfectionnisme, cette quéte d'absolu que l'on sent au premier regard. La simple façon dont les sujets sont cadrés, dont la toile est composée sans rien laisser au hasard, signe le travail de John Mayer. Le peintre américain, un rien dégingandé, porte un regard à la fois naif est acéré sur les choses. Il se laisse prendre par des scènes classiques, mais la façon dont il resserre le regard sur l'essentiel, à peine décalé pour créer le trouble, met le spectateur dans un étrange déséquilibre.                Rien d'agressif, ses toiles respirent le calme, elles sont zen, mais invitent à voir au-delà. La lumière aussi propose une fuite, invite à penetrer la matière, les couleurs patiemment composées couche par couche. 

"Je peins de façon très classique" convient-il, "mais cela demande un très long apprentissage. J'ai été attiré par l'impressionnisme autrefois, je lui fais encore référence par moment."

Aujourd'hui, John Mayer n'est plus dans un recherche technique, il la maîtise parfaitement, au point de chercher dans l'image à toucher l'absolu. Pas d'hyper-réalisme non plus, le pinceau retient ce que l'oeil a rêvé devant une scène, l'image idéalisée qu'aucune photo ne pourra restituer.»                      

Christopher DOLLET - L'EST REPUBLICAIN

Une peinture figurative très classique dans la forme, mais qui aime décaler le regard du spectateur.  - Photo Patrick BRUMENT

2004-2006

«Au premier regard sur les toiles de John Mayer, on se demande comment, à peine arrivé à Besançon, il a saisi ses sujets avec une telle intensité. Il en a extrait la quintessence au point que certaines de ses toiles au thème puisé dans l'architecture bisontine, flirtent allègrement avec l'abstraction; même dans les tableaux les plus sombres, la lumière irradie par le jeux de ses couches successives, le thème de la Citadelle en est la preuve éclatante. John Mayer ne se contente pas de peindre l'extérieur, il cherche à percevoir, au-delà des apparences, la profondeur et le sens des choses. Dans ces dernières créations qu'il a ramenées d'Alsace, la technique a évoluée, la palette s'est éclaircie. Il y a bien évidemment, la même rigueur dans le travail; là, tout est différent, ses portes d'un bleu unique sont véritablement sublimes; on a envie de les ouvrir, on devine qu'il y a derrière comme un mystère. La couleur éclate dans toute sa subtilité profonde, le bois et la pierre lourde des portails semblent légers, presque éthérés, comme figés dans l'espace et le temps, presque surréalistes. Sur d'autres toiles, une touche impressionniste vient bousculer cet ordre établi. John Mayer ne se cantonne pas dans un style, il avance, il cherche et il découvre.»

«De la lumière de Sainte-Maxime à celle d’Hamamet il n’y a qu’un pas, et John Mayer l’a franchi. Au contraire de ses illustres prédécesseurs, il a capté la lumière de Sainte Maxime à midi. Celle des grands contrastes, quand elle arrive, verticale, baignant les formes de couleurs vives qui se dissolvent brusquement dans l’ombre pour ressurgir dans l’imaginaire du spectateur. Ces instantantanés, John Mayer les a magistralement traduit grâce a son sens inné de l’observation. L’influence de Edward Hopper transparait notamment avec les toiles: Mannequins dans la rue  et Vitrine à Rougiers . Composition, couleur, lumière et ombre caractérisent cette série de toiles. L’éclairage des toiles d’Hammamet est à l’opposé ; la lumière surgit de partout, sa douce vibration irradie de tous les sujets, elle leur apporte une dimension poétique. Les barques posées sur l’eau et le sable paraissent légères, comme aérennes, les bleus et les oranges éclatent comme des tâches de vie.  Baignées par le soleil, les maisons tunisiennes aux murs rose doré semblent palpables. Femmes des montagne peut se lire sur deux niveaux, comme un compromis entre le réalisme par le mouvement de fuite et l’abstraction dans l’assemblage des couleurs qui forment les vêtements. Encore une fois, l’angle sous lequel John Mayer voit ses sujets détermine l’originalité de ses perspectives. John Mayer nous surprend à nouveau par la richesse et la diversité de sa peinture qu’il faut découvrir absolument.»      

                                                                                                                   - A.Wurtz